Tous les articles par François Pasquier

Les membres du gouvernement connaissent la vraie vie….

François Hollande, 60 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Manuel Valls, 52 ans, dans la vie active depuis l’âge de 21 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Laurent Fabius, 58 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Ségolène Royal, 61 ans, dans la vie active depuis l’âge de 27 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Benoit Hamon, 47 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Christiane Taubira, 62 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Michel Sapin, 61 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Arnaud Montebourg, 51 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Marisol Touraine, 55 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
François Rebsamen, 62 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Jean-Yves Le Drian, 66 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Bernard Cazeneuve, 50 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nous sommes là face à un dilemme. Alors que sa fiche Wikipedia et quelques articles de presse font état d’un début de carrière à la Banque Populaire, cet épisode n’apparaît pas sur la biographie officielle du nouveau ministre de l’Intérieur (par ailleurs très détaillée). Une tache sur son CV que l’homme politique a du mal à assumer vis-à-vis de ses collègues qui n’ont jamais mangé de ce pain-là ? Dans le doute, considérons que Bernard Cazeneuve a bel et bien vécu une courte expérience hors de la sphère publique. Nombre d’années passées en entreprise : 3.
Najat Vallaud-Belkacem, 36 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Marylise Lebranchu, 66 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Aurélie Filippetti, 40 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Stéphane Le Foll, 54 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Sylvia Pinel, 36 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
George Pau-Langevin, 65 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.

et ajoutez à cela le fait que 60% des députés (tous partis confondus) avouent ne rien connaître de l’économie……. !

Ve République = ASSEZ.

L’abandon du système présidentiel à la française devient urgent.
Que ce soit dans le cadre de la cohabitation (un chef de l’exécutif en opposition avec un premier ministre chef de la majorité : quelle dynamique ? Cherchez l’erreur !) ou dans le cadre de son déroulement classique actuel (un chef de l’exécutif faible, discrédité, rejeté, associé à premier ministre autoritaire et conquérant : qui est le chef ? Cherchez l’erreur !), la constitution de la Ve République ne répond absolument plus à la situation.

Nous payons de plus en plus le prix du costume qui avait été fait sur mesure pour le général De Gaulle par un personnel politique complètement vassalisé et tétanisé par la crise politique des années 58 / 60.
Depuis tout le personnel politique français, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, s’est glissé dans tous les mauvais plis de ce costume trop grand, l’ a déformé et l’ a rendu ridicule.
Cependant tous les membres de la nomenklatura (membres du gouvernement et de l’opposition, élus, haut fonctionnaires, responsables syndicaux….) s’y trouvent toujours très bien, chacun ayant fait avec le temps son petit lit douillet dont le principal souci est de le maintenir au chaud le plus longtemps possible.
L’intérêt de la France dans tout cela, …. L’accessoire !

Non, il nous faut un régime moderne.
N’importe quel pays d’Europe peut être un modèle, tant le nôtre devient insupportable.
Il est temps de passer à la VIe République.
Vous allez le constater, dans les semaines à venir nous allons en parler de plus en plus…

François Pasquier
le 15 avril 2014

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Cursus


François Pasquier en 1995 Ancien maire de la Celle-Saint-Cloud (Yvelines)

François Pasquier 69 ans. Parisien. Gascon d’origine. Marié.  Quatre enfants.

Études classiques, licence et maîtrise de droit, C.P.A., Chef d’entreprise dans l’ingénierie de construction.

Élu en 1995 (sans étiquette) aux dépens de trois listes : UMP, PS, FN. Ancien vice-président de l’Association des Maires des Yvelines.

Totalement retiré de la vie politique depuis la fin de mon mandat, je me suis néanmoins trouvé mal à l’aise à chaque scrutin présidentiel devant la perspective de l’élection d’un homme – ou d’une femme- complètement «inapproprié(e)». Car ce risque existait. Et non seulement il existait mais il existe encore peut-être davantage aujourd’hui. Ainsi pour toute une partie de l’électorat, hormis son favori, tous les candidats sont inappropriés et certains plus encore que d’autres. J’ai ainsi constaté que, au lieu d’être une fête, celle d’élire leur champion, les Français vivaient la campagne présidentielle dans l’angoisse de résultats qui, s’ils ne devaient pas leur être favorables, seraient absolument désastreux. Une période donc peu propice à l’expression d’une unité nationale à laquelle elle est pourtant censée aboutir. Une période qui n’est que le prolongement d’une vie politique très conflictuelle en perpétuelle gestation de la prochaine échéance présidentielle.     Tout au cours de l’année dernière, j’ai effectué la démarche suivante : J’ai approché et discuté avec plusieurs candidats potentiels ou déclarés à la présente élection présidentielle et leur ai tenu les propos suivants :

«Je pense personnellement qu’une monarchie parlementaire à l’image de celle de l’Espagne, l’Angleterre ou la Suède serait le meilleur des régimes pour la France. Mais à défaut, une république dotée d’un président simplement pourvu de pouvoirs représentatifs à l’image de l’Allemagne, l’Autriche ou l’Italie ne serait-elle pas infiniment plus satisfaisante pour la vie politique de notre pays dans le cas – non totalement exclu !…- où ce ne serait pas vous qui seriez élu ?.»

Les réponses que j’ai obtenues ont été à la hauteur incommensurable de l’ego de ces personnalités politiques au demeurant fort agréables. Je puis assurer que la quasi-totalité d’entre elles, parfois il est vrai au prix de quelques circonvolutions intellectuelles, m’a répondu par l’affirmative. En réalité j’ai bien entendu : si ce n’est pas moi – ou l’un de mes proches – qui suis élu, mieux vaudrait restreindre considérablement les pouvoirs du prochain président de la république . Mais parmi ces candidats potentiels et personnalités politiques de premier plan, pas un seul n’a accepté de rendre publique une telle position qui l’obligerait inéluctablement à aller jusqu’au bout de sa logique : l’abandon du régime présidentiel à la française.   Sujet tabou ? Visiblement la classe politique française n’est pas prête à franchir le pas. Moi oui. Et vous ?

Fausses factures Jean Marc Pastor

Histoire véridique   Pas  mal !! Après la « cagnotte » du sénat, voici…..

On a du mal à croire un truc pareil ! Et pourtant...

Un sénateur présente ses notes de frais à la trésorerie du Sénat, dont deux notes d’un même restaurant : 

l’une de 1.428 euros (51 convives) et l’autre de 1.064 euros(38 convives), etc.

Les services de la trésorerie ont cependant un doute : il semblerait qu’il s’agisse de fausses factures … aah bon?

…que le resto en question appartient à la propre fille de ce sénateur…

aaah bon ? …

lequel sénateur y détient aussi des parts du capital 

aaaah bon ?

Allégations évidemment réfutées par le sénateur qui s’indigne de ces soupçons et déclare vouloir porter plainte pour diffamation.

Il produit à l’appui de ses protestations d’innocence un communiqué de soutien de la Présidence du Sénat (sur papier à en-tête de la présidence, avec signatures et tout et tout …).

Problème : après une rapide enquête, ce document se révèle être un faux !

Récapitulons : népotisme, fausses factures, faux en écritures publiques, tentative de détournement de fonds publics, la totale quoi ! 

Vous-vous dites qu’une histoire comme celle-là se passait en Tunisie avant la révolution jasminisée, ou bien au Tadjikistan oriental ou à la rigueur dans une quelconque république bananière d’Amérique du Sud !

Et bien non camarades ! Ca se passe en France et en  ce moment (2012) 

Le sénateur en question s’appelle Jean-Marc Pastor (PS) et, tenez-vous bien, il est un des trois « questeurs » du Sénat, c’est-à-dire un des 3 bons garçons à l’attitude exemplaire chargés de gérer et de contrôler les 350 millions annuels que nous coûte cette « noble » institution et qui ont essayé (je parle toujours des 3 questeurs) de s’octroyer dans la plus ou moins grande discrétion 3.500 euros de  « prime » fin juin 2011.

Les sénateurs (de tous bords politiques faut-il préciser…) ont tenté en vain d’étouffer l’affaire afin qu’elle ne s’ébruite pas. Ça ferait mauvais effet pour eux….

Trop tard ! L’information a filtré !

Question :

Messieurs les sénateurs vont prendre des sanctions contre J.M. Pastor, révoquer son mandat, porter plainte contre lui ou quelque chose dans ce genre ?

Vous pouvez toujours courir mes amis ! L’année prochaine ou dans 3 ans, Pastor sera toujours sénateur et tout aura été oublié …

Le traintrain ( de sénateur ) quotidien dans les institutions de la République, quoi…!

 

Jean Marc Pastor est sénateur PS du Tarn.