Projet d’action

Premier document opérationnel.

 

PROJET D’ ACTION.

A mes amis:

 

À l’occasion des prochaines élections (municipales), j’envisage de m’impliquer non pas comme candidat mais comme un catalyseur d’un sentiment de malaise que nous ressentons tous à l’égard du comportement du personnel politique de notre pays et en même temps un révélateur d’ un souhait partagé par la quasi-totalité des Français.

Entre les deux réflexes les plus communément exprimés autour de moi : baisser les bras ou soutenir les extrêmes, je veux croire en une troisième solution que nos compatriotes attendent confusément et qui demande seulement être présentée de façon explicite.

Contrairement à ce que laissent entendre des médias, la plus grande partie des Français est d’accord pour réaliser les réformes fondamentales dont notre pays a un pressant besoin. Mais ce sont les politiques, en parfait accord avec la haute administration dont ils sont la plupart du temps issus, qui s’opposent à leur mise en œuvre, car chacun de son côté a un intérêt fondamental à la sauvegarde du système actuel. En effet l’essentiel pour un professionnel de la politique étant d’être réélu et pour un fonctionnaire de pouvoir être élu sans perdre les avantages liés à son statut, il est nécessaire pour les membres de cette nomenklatura de maintenir acquises leurs prérogatives. D’où un jeu de rôle parfaitement huilé dans lequel les acteurs sont également les scénaristes, les machinistes et les caissiers. Les citoyens se contentant d’être les spectateurs et bien entendu les payeurs.

Voici donc le projet de tract que je prévois de publier et distribuer dans ma commune sous quelques jours.

Auparavant je souhaiterais recueillir votre avis tant sur le fond que sur la forme de ce document afin de l’actualiser et peut-être de le modifier en fonction de vos réflexions et de vos suggestions.

Si je poursuis dans mon projet, je créerai bien sûr un site Internet .

Merci de votre retour.

François Pasquier.

 

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Page 1

TRACT  FRANCE NOUVELLE

              A L’ OCCASION DES ELECTIONS MUNICIPALES

 

Faisons un rêve :

la France ne compte plus que

 100 députés (1) .

 30 sénateurs (2)

 0 conseiller économique et social (3).

La représentation nationale est assurée par la seule Assemblée Nationale (4)

Le président de la république n’est plus le chef du parti victorieux d’une élection mais simplement l’ incarnation de l’unité de la nation. A cet effet il est élu par l’ensemble des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis en congrès. (5)

Le pouvoir exécutif de la France est assuré par un premier ministre issu de la majorité ayant remporté les élections législatives. (6)

Le gouvernement compte simplement une dizaine de ministres. Il est présidé par le premier ministre. (7)

Les fonctionnaires souhaitant embrasser une carrière politique abandonnent définitivement la fonction publique. Par ailleurs ils devront respecter un délai de cinq ans avant de pouvoir se présenter à une élection politique en France. (8

Le statut des fonctionnaires à vie est remplacé par des conventions renouvelables du même type de celles qui régissent le secteur privé. Seules la justice, la police et l’armée bénéficient d’un statut réellement dérogatoire. (9)

Le régime de retraite des fonctionnaires est aligné sur celui des salariés du secteur privé. (9)

Il est mis fin à tous les régimes spéciaux du secteur public et parapublic (fin de la quasi gratuité des services ou des consommations dont bénéficient les agents et leurs familles à la SNCF, RATP, EDF, Air France, etc.). Un réajustement salarial compensatoire sera parallèlement et progressivement mise en place. (10)

L’impôt est prélevé à la source et tous les revenus, compris des avantages en nature, sont soumis à l’impôt. La transparence est en effet une garantie de l’égalité devant l’impôt.

 

Si ce rêve devenait réalité, en obtiendrait :

L’abolition réelle des privilèges les plus choquants dans une démocratie :

La réduction significative des dépenses publiques.

Une amélioration réelle de la gouvernance du pays. 

 

Au recto, vous allez voir comment ce rêve peut se réaliser. 

Réellement il est à portée de main ; au bout de vos doigts ; dans votre bulletin de vote.

Il nous faut trois ans.

Commençons notre action ensemble dès les prochaines élections municipales au mois de mars 2013.

 

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1) la France compte actuellement 577 députés qui coûtent 1 million d’euros le député. (Le budget de l’Assemblée nationale est d’environ 600 millions d’euros).

2) la France compte actuellement 348 sénateurs qui coûtent également 1 million d’euros le sénateur. (Le budget du Sénat est d’environ 350 millions d’euros).

3) le conseil économique et social compte 233 membres rémunéré et 145 fonctionnaires attachés. (Le budget du CES est d’environ 40 millions d’euros). Sans vouloir rentrer dans la polémique, on peut dire que son rôle, son action et son utilité sont extrêmement proches de zéro.

 4) l’Assemblée Nationale doit être l’unique expression de la nation comme dans toutes les démocraties modernes et à ce titre ses membres sont élus au suffrage universel direct. Le fait de donner une légitimité de représentation identique au président de la république est une aberration congénitale de la Ve République. Cette disposition, instituée pour un homme exceptionnel à l’occasion de circonstances exceptionnelles, démontre un peu plus à chaque élection présidentielle son caractère pervers. Elle doit être abandonnée. 

5) le président de la république doit représenter l’ensemble des Français et, à ce titre, ne peut être celui qui a combattu l’autre moitié d’entre eux ayant perdu les élections. De faît, l’ expérience nous a bien montré , et maintenant plus que jamais, que cet autre moitié demeure irrémédiablement un adversaire du président tout au long de son mandat. Pour sa désignation, il sera de la mission du congrès (Assemblée Nationale plus Sénat) de désigner en son sein ou à l’extérieur le personnage le plus consensuel du pays.

Par ailleurs le budget de la présidence de la république, supportant les charges chaque année plus élevées de services intégrés parallèles à ceux des ministères – et rentrant souvent en conflit avec eux – pourrait ainsi être diminué des trois quarts tout en gardant son lustre. Pour information le budget de la présidence de la république française est de 111 millions d’euros en 2010 et celui de la chancellerie allemande seulement de 38 millions d’euros la même année.

6) le premier ministre est issu du parti victorieux aux élections et assume seul la responsabilité de l’action du gouvernement.

7) un gouvernement d’ une dizaine de ministres est tout à fait suffisant pour constituer une équipe efficace et peu onéreuse. Pour information, un poste ministériel en France coûte en moyenne 250 000 € par an indépendamment de l’ensemble du budget de son ministère.  

8) le pantouflage des fonctionnaires continuant à toucher leur traitement pendant qu’ils sont détachés à une fonction politique est tout simplement scandaleux et ne peut être défendu que par ses bénéficiaires ou leurs inféodés. Et pourtant ces derniers constituent actuellement plus de la moitié du personnel politique. Derrière des convictions affichées, se cachent trop souvent la recherche de compléments alimentaires.

9) Le fait que les fonctionnaires bénéficient encore à notre époque d’un statut  leur permettant de rester à vie dans la fonction publique quelle que soit la qualité de leur travail, de leur compétence ou de leur utilité est parfaitement discriminatoire par rapport à ceux qui sont obligés de lutter pour trouver du travail après un coup dur ou même parfois pour survivre. Bien sûr de nombreux bénéficiaires, confortés par une grande partie de la classe politique, vont protester et mettre en avant des droits acquis, des droits historiques, voire des droits éthiques ; mais, réellement, ne serait-il pas plus juste que tous les citoyens se retrouvent sur le même plan face à ce qui leur permet de s’assumer et d’assumer leur famille : le travail.

10) là, également, l’équité, la justice et la transparence l’imposent impérieusement. 

 

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Du rêve à la réalité

 

A partir d’un constat que l’immense majorité des Français partage, ayons simplement une démarche commune :

 

Une conclusion :             

Que nous soyons de gauche, du centre ou de droite, nous appartenons tous à la même majorité.

Nous appartenons à la majorité des Français qui sont écœurés de la légèreté du comportement de la majorité de nos élus, de leur mépris pour les principes qu’ ils nous réchauffent à longueur de discours et de leur cynisme à attribuer à des événements extérieurs les conséquences de leur passivité quotidienne. 

Et pourtant la démocratie étant le moins mauvais des régimes, il nous faut élire nos représentants. Donc réagissons en démocrates, mais en démocrates lucides et courageux. Refusons de voter pour un candidat du seul fait qu’il est présenté par un parti politique. Dans la quasi-totalité des cas le choix de ce candidat est le fruit d’un marchandage politique à l’occasion duquel il a fait allégeance à ses pairs avant de le faire à ses électeurs. 

Non, il faut qu’il existe un vrai contrat direct entre le citoyen et son représentant. Il faut que le candidat qui nous représentera porte sur lui un marqueur fort qui nous permettra de le suivre de près tout au long de son mandat. Et à la fin de celui-ci l’élu sera reconduit ou écarté en fonction du respect et de la mise en oeuvre des engagements précis contenus dans son contrat.

 

Un contrat :

Les électeurs ne voteront que pour des candidats qui :

S’appliquent à eux-mêmes les obligations qu’ils préconisent à leurs électeurs. (Principe d’exemplarité).

S’engagent à œuvrer à l’abolition des privilèges liés directement ou indirectement à une fonction publique ou à un service public (Principe d’égalité).

Se déclarent prêts à s’impliquer immédiatement dans la réorganisation des structures politiques de la France sur la base de l’abandon du régime présidentiel, d’une diminution drastique du nombre des élus, du non-cumul absolu des mandats électifs. (Principe d’efficacité politique, de simplicité administrative et de réduction des dépenses publiques).    

À ce sujet il est important de relever que le régime présidentiel dans sa dégénérescence est la cause majeure de la dérive de nos élites et, à plus forte raison, de nos représentants. En effet ce système hybride de la représentation nationale favorise toutes les contorsions morales de nos élus au nom de la sauvegarde de nébuleux principes républicains.    

Par ailleurs seule une révolution majeure (bien que pacifique) de ce type pourra mobiliser les acteurs de ces réformes qui, si elles devaient être réalisées au compte goutte, seraient rapidement diluées dans une contestation généralisée du type de celle que nous connaissons actuellement. En un mot rien ne changerait réellement . 

 

Un engagement :

Des les prochaines élections, et à commencer par les élections municipales, que nous soyons de gauche, du centre ou de droite, refusons nos voix à tout candidat qui ne sera pas porteur du label : « FRANCE NOUVELLE. ».

Et s’il n’y en a pas, ayons le courage de l’abstention.

Montrons à nos concitoyens , à nos élus d’hier et à nos candidats d’aujourd’hui que nous refusons dorénavant d’être manipulés

Ce sera le changement avec nous ou la continuité sans nous.

Et nous allons découvrir combien nous sommes nombreux à penser de la même façon et  allons être plus nombreux encore à nous rassembler dans cette démarche indispensable pour le salut de notre pays.

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Le changement nécessaire pour la France